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Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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Charles Montier, un concessionnaire et constructeur pilote automobile français


Charles Montier né en 1879 mort en 1952 à Paris, dit Le Sorcier, pilote entre autres spécialiste alors de courses de côte, durant sa jeunesse il commence à s'intéresser à la mécanique automobile dès 10 ans auprès de son père, forgeron de profession.


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Charles Pierre Élie Montier né le 28 juin 1879 à Naples, décédé le 18 juin 1952 à Asnière, dit Le Sorcier, était un concessionnaire et constructeur automobile français devenu pilote, entre autres spécialiste alors de courses de côte.

L’enfance de Charles Montier.

Charles Montier passe son enfance à Richelieu. Il est proche de son père, Elie Montier, Forgeron installé en 1885 en Indre-et-Loire, qui lui donne le goût de la belle mécanique.

Elie Montier est un homme moderne pour son époque.

Il s’intéresse à tous les genres de locomotion et en particulier aux chemins de fer.

Il prend part à l’entretien des machines au dépôt de la gare.

L’attrait de la vapeur l’influence et il entreprend la construction d’une voiture.

Charles participe à sa réalisation, la fabrication de cette voiture dure plusieurs années.

Enfin un beau jour de 1895, la voiture, un break, est terminée et les essais en champ clos sont satisfaisants.

Aidé par son gendre, Elie Montier en tente la commercialisation sous le nom de Voiturette à vapeur, système Montier et Gillet, constructeurs à Richelieu, il n’y aura qu’un seul exemplaire.

Charles Montier, qui a seize ans à l’époque, brûle du désir de conduire cette machine, la met un jour sous pression et part faire un tour dans la ville.

En voyant une voiture qui roule sans cheval, faisant un bruit infernal tout en filant à une vitesse excessive, les habitants sont pris de panique.

Le résultat est désastreux, les Montier sont des fous et des suppôts de Satan, leur forge est habitée par le diable.

Plus question de leur donner du travail, la clientèle s’éloigne, l’affaire commerciale tombe à zéro.

Quoi qu’il en soit, il est bien tard pour se lancer dans ce mode de locomotion car le pétrole fait son apparition.

La seule solution pour Charles Montier est de partir pour Paris pour continuer à exercer une activité qui, à l’époque, peut encore paraître utopique.

A son arrivée dans la capitale, il entre aux établissements Pinède où il fabrique une voiturette 2-places.

Quand cette maison ferme, il monte un petit atelier rue de Charonne et aidé de son père, il construit ses propres voitures.

Les premières sont équipées de moteurs Flat-twin de sa fabrication et les suivants, d’un moteur monocylindre refroidi par eau.

Avec l’une de ces dernières, il participe à quelques courses, le virus de la compétition est déjà en lui.

Toutes ses voitures sont vendues il en fait lui-même la livraison.

Le métier de constructeur-vendeur-livreur n’est pas de tout repos, il lui arrive de braser chez un forgeron une tête d’essieu qui s’est brisée en passant sur un nid de poule.

Malgré la somme de travail fournie, les résultats ne permettent pas de faire les investissements nécessaires à la marche normale de la petite entreprise.

A son retour du service militaire, Charles Montier désirant maintenant travailler pour un grand constructeur, n’a aucun mal à entrer chez Darracq, à Puteaux, en qualité d’ajusteur traceur.

Son talent et son exceptionnelle habileté, le font désigner pour la fabrication de pièces délicates des engins de courses.

Il quitte l’usine Darracq au début de l’année 1911.

La nostalgie du pays natal fait qu’il part pour Tours, monter un garage de ventes et de réparations.

Il obtient d’abord la représentation des automobiles Silva, puis Gobron et ensuite celle de Ford.

Vient la grande guerre, qui stoppe pendant deux ans ses activités automobiles.

En 1916, il envoie à son frère, resté au garage de Tours, les plans pour la conversion de la Ford T en tracteur agricole.

Ceci, trois ans avant l’arrivée en France du Fordson, un an de travail est nécessaire à la mise
au point de trois modelés.

Ce sera la première adaptation que Charles Montier fait de la Ford T.

La fin de la guerre le trouve affecté au premier régiment d’aviation, il participe à la construction d’ingénieux appareils.

Il conçoit une lampe de bord qui porte son nom, ainsi qu’un compas à visibilité latérale.

A la démobilisation, il reste à Paris et aidé financièrement par son ancien lieutenant qui est devenu un ami, il fonde une affaire automobile : Charles Montier & Cie.

Un atelier situé à Courbevoie voit d’abord le jour et ensuite un magasin de ventes et d’exposition rue Pierre Charron, à deux pas des Champs Elysées.

L’atelier devenu vite trop petit est transféré à Levallois et ensuite à Asnières, l’affaire de Tours restant aux mains de son frère.

Charles devient préparateur automobile, en transformant des Ford T pour la compétition, dites les "Ford Montier", entre 1921 et 1923 période où la voiture s'illustre en remportant des compétitions dès la première année.

Puis vient le tour de la Montier "Spéciale", en 1926, avec un moteur de 90CV et une vitesse de pointe de 170 km/h cette voiture sera la même année deuxième du Grand Prix de La Baule, derrière Louis Wagner sur Delage 2LCV4.

En 1926 aussi, vraisemblablement son père Henri s'engage de même dans quelques épreuves notamment le Grand Prix de Provence, où il est deuxième d'une manche qualificative derrière Rost.

Montier participe personnellement aux trois premières éditions des 24 Heures du Mans, entre 1923 et 1925, à trois autres du Grand Prix de Belgique en 1930, où il se classe 6e, 1931, où il devient 8e avec "Ducolombier" et où son frère François doit abandonner, et enfin 1934, où il est encore à l'arrivée 5e, à 55 ans, au Grand Prix de France 1930, et au Grand Prix de Saint-Sébastien 1930.

Il finit deuxième du Circuit des Routes Pavées en 1930, et troisième du Grand Prix d'Orléans en 1935 malgré la non reconduction de son contrat par Ford en 1934.

Son fils Ferdinand (6 septembre 1909 - 8 octobre 1996) poursuit une courte carrière de 1930 à 1933, il est 6e lors des Grand prix de Picardie et de La Baule, en 1932, et 8e du Grand Prix automobile de Saint-Sébastien 1930.

Charles Montier fournit également souvent ses véhicules en côte au belge Armaury Pety de Thozée, qui obtint encore quelques autres succès dont Asch-Diepenbeek près d'Hasselt en 1923, puis Mont-Theux entre Liège et Spa et La Sarte aux Longs-Thiers près de Huyen deux mois plus tard, en 1924.

La voiture Montier "Spéciale" s'illustre aussi lors des Meetings de Spa de 1922 à 1924, en réalisant les meilleurs temps.

Entre autres inventions, on doit à Charles Montier pour l'aviation la lampe d'habitacle Montier et un compas à visibilité latérale durant la première guerre mondiale, puis des procédés de fabrication en usine de l'acétylène comme carburant.




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